lundi 28 juillet 2008

Með Suð í Eyrum Við Spilum Endalaust



"Un bourdonnement dans nos oreilles, et nous jouons indéfiniment". Un tel titre d'album ne peut provenir que d'une seule formation. Celle qui ne s'associe à aucun mouvement musical. Cette formation qui est parfaitement résumée dans cette pochette montrant des êtres nus, franchissant des barrières qui leur semblent être invisibles. Marchant, pieds nus, dans la verdure, puis sur l'asphalte, se dirigeant vers une forêt luxuriante: Sigur Rós.
Un album sorti il y a un mois de cela et qui donne une suite tout à fait inattendue au double album que nous avons pu découvrir fin 2007. Un album enregistré entre New York, Londres et La Havane, sous la houlette du touche-à-tout Flood. Comme si le groupe voulait vite rentrer en studio pour proposer une vision plus optimiste de leur son. Car "Hvarf-Heim" était tout, sauf optimiste. Nous voici donc bien loin de cette dense et obscure vision nocturne, le ciel est bleu, les nuages éparses et d'un blanc angélique. Certains crieront au scandale commercial. D'autres, dont je fais parti, diront qu'il s'agit d'une couleur supplémentaire à leur panel déjà assez large.
La musique flotte dans un onirisme radieux, point de cauchemars à l'horizon. Et de se rappeler que le groupe était programmé avec Radiohead le 6 Juillet dernier... Quelle belle soirée cela a dû être...
Un conseil avisé en ces journées ensoleillées, fongez corps et âmes, nus comme un vers de terre dans ce son qui sublime les sens. Cette musique qui vous donne envie de plonger dans une piscine remplie de roses sans épines. Pour le mode d'emploi, je vous invite à consulter le clip du premier single de cette cinquième livraison discographique.



Sigur Rós : Við Spilum Endalaust

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