dimanche 13 juillet 2008

Rufus Wainwright



Dans un peu plus d'une semaine je serais assis dans les hauteurs de Nice, à Cimiez. Pendant plus de quatre jours je vais balader mes oreilles aux sons divers et variés d'artistes de talents. Et lors de la première soirée je vais mettre une image à ce son qui habite la pièce dédiée à la sieste d'après déjeuner, Rufus Wainwright.
Non pas que sa musique m'endorme, mais elle est tellement langoureuse et porteuse de bonnes ondes que l'on fermerait les yeux pour se retrouver au paradis. D'ailleurs dans son sublime "Want One", le musicien ne nous trompe pas en se parant d'une armure de chevalier sombrant dans un sommeil profond au pays des comptes de fées. Attendant sa belle, qui le sauverait de son long sortilège comateux.
Rufus est le fils d'une famille d'artistes. Ses parents, Loundon Wainwright III et Kate McGarrigle, ont promenés toute la famille sur les routes des tournées. Pas étonnant, donc, que les rejetons aient pris le chemin déjà bien entamés. Mais là où son père était l'un des ambassadeur de la folk, le fils a opté pour une pop classieuse et riche en fourre-tout philharmonique. Sa voix glisse comme de la soie, sa musicalité presque onirique, nous raconte les histoires déçues, les souvenirs d'enfants et autres images fantasmées.
Dans ses projets les plus aboutis, je noterai ce superbe "Want" mais aussi son dernier opus, "Release The Stars". Une véritable porte ouverte aux étoiles qui sortiraient de sa tête rêveuse. Car tout l'univers de Rufus est un rêve avec orchestre, étincelles et lutins. Des projets, l'artiste en a certainement à la pelle. Son dernier en date est cet hommage vibrant qu'il a rendu à sa muse Judy Garland.
A quoi peut ressembler une prestation de cet homme qui porte l'uniforme tyrolien lorsqu'il ne s'est pas mis en scène en Belle au bois dormant ? L'extrait m'inspire curiosité et hâte de retrouver cet univers si attirant et décalé.



Le Site Officiel: www.rufuswainwright.com
La Page Myspace: www.myspace.com/rufuswainwright

Bill Withers : Live At Carnegie Hall



Quelle belle journée que ce premier jour de Vacances. Trois semaines de promenades, de découvertes, de siestes, de bronzage intensif, de musculation matinale et de musique permanente. Commencer ses vacances avec l'opus live de Bill Withers enregistré en Octobre 1972 à NYC est une bonne introduction à cet instant même ou je vous écrit ce petit post ensoleillé.
Imaginez une salle somptueuse, juste à deux pas de Central Park. Un lieu qui accueille les grandes formations classiques, mais aussi les artistes pop du moment. Lorsque l'on rentre dans le Carnegie Hall, on bascule automatiquement dans les séquences de films à grands spectacles où les hommes sont en costumes et les dames dévoilent leurs gardes robes des grands soirs. En cette soirée d'Octobre 1972, le maitre des clefs c'est Mister Soul. Celui qui, en deux albums, a mis tout le monde au diapason. Car ce monsieur n'est rien d'autre que le compositeur du célébrissime "Ain't No Sunshine" et du slowissime "Lean On Me".
Imaginez donc cet homme, que dis-je, ce talent entouré des plus groovissimes musiciens que l'on peut trouver aux alentours de Manhattan. Imaginez un public acquis avant l'entrée de cette troupe déchainée et vous obtiendrez une prestation fiévreuse, Soulissime avec ce basculement des hanches qui vient tout naturellement. Pas besoin d'être un expert du déhanché pour succomber, même Nicole Kidman se laisserait avoir par ces quatorze plages musicales.
L'album sort en 1973, il est le troisième d'une discographie qui prendra fin en 1985. La voix, le talent de l'homme est toujours perceptible sur chacune des galettes. Il est pourtant triste de constater qu'excepté les compilations, le talent de compositeur ait été mis de côté. En 2005, Bill Withers fut introduit dans le Songwriters Hall of Fame avec son compère Isaac Hayes.



Mais où se procurer ce bijoux sonore ?
C'est pas parce que je suis en vacances que la maison O'Cd n'a plus son lot de trésors qui vous tend les mains. Bien au contraire, des trésors il y en a à la pelle... Alors faites un petit coucou à la rue de Rome si vous passez pas trop loin.
L'avantage des vacances, c'est aussi le fait que je vais avoir plus de temps pour chroniquer cette pile de CD que j'ai mis de côté pendant plus de trois mois...
Vous êtes prêts à lire, car moi je suis prêt à écrire !!!
Musicalement.

Bill Withers : Ain't No Sunshine


Bill Withers : Lean On Me


Site Officiel: www.billwithersmusic.com