
Je continue dans mon périple dominical pianistique avec le dernier opus de la jolie Fiona Apple. La dernière livraison de la pomme américaine a une saveur toute particulière, beaucoup moins empreintée de cette folie musicale des deux premiers opus.
Mais il est toujours bon de retrouver ce timbre de voix si charmeur. De l'estime, du respect et pas mal de bons moments. Le piano reste devant, qui accompagne les mélodies toujours fraiches de cette artiste qui a su ne pas tomber dans le piège du rythme de sortie d'albums qu'imposent les majors. Alors, oui il est moins fou, oui il est moins osé, mais qu'est ce que c'est cool pour un Dimanche...
Je pense à ce mistral qui souffle, et qui souffle sans cesse, rendant ce soleil de plomb de moins en moins perceptible. Cette production agit comme ce vent phocéen, il masque la délicatesse des mélodies. Oublions, un temps, ces interventions Spectoriennes et concentrons nous sur le titre. Imaginons le nu, sans toute cette panoplie d'instruments. Ça y est, on la retrouve la Fiona Apple !!!
Fiona Apple : Extraordinary Machine