jeudi 22 mai 2008
Coldplay : News ...
Le 12 Juin semble loin devant nous. En Angleterre, la NME a proposé avec son numéro de Mai un 45 Tours avec le single du groupe qui se permet de nous offrir un inédit en Face B, "A Spell A Rebel Yell". Un titre enregistré à la va vite spécialement pour les lecteurs de la bible musicale anglaise. Je remercie en passant Gerald pour m'avoir ramené de son périple londonien un exemplaire du mensuel.
Sur leur site, Coldplay annonce une tournée d'été en Amérique du Nord. Pas de date en Europe exceptées celles qui se dérouleront à Londres et à Barcelonne pour la sortie de leur quatrième album studio.
Côté vidéo, "Violet Hill" a deux clips produits par le label EMI.
Voici le clip qui passe sur toutes les chaines
Et voici la version baptisée "Violet Hill Viral (Dancing Politicians)"
On se retrouve le 12 Juin pour la chronique de ce très attendu
"Viva La Vida Or Death And All His Friends"...
Coldplay : A Spell A Rebel Yell
Jeff Buckley : Grace
La transition avec le post précédent, dédié à Leonard Cohen est plus qu'une évidence. Elle est le légue d'une génération à une autre. Jeff Buckley, fils de Tim Buckley et de la chanteuse Mary Guibert publie son premier et dernier opus de son vivant en 1994. il porte le titre le plus symbolique qui soit, celui qui pose l'ambiance sans une once de prétention, "Grace".
Les 10 titres qui sont à l'intérieur révèle la voix, le génie de la composition d'un homme d'une vingtaine d'année bercé par les mélodies de son père qu'il n'a croisé que deux fois dans sa vie de jeune garçon. Tim Buckley disparait à 28 ans d'une overdose laissant derrière lui une série de chansons folks qui berceront le jeune Jeff alors agé de neuf ans.
Plus tard, et après avoir dévoré les Beatles, Simon and Garfunkel ou Joni Mitchel, il découvre l'électricité du rock avec Led Zeppelin, tout en savourant les moments passés avec sa mère qui lui interprète au piano du Edith Piaf, la voix de cette France qu'elle affectionne tant.
Jeff Buckley se fait remarquer lors d'une soirée hommage à son père. Le label Columbia, sentant le talent et la voix angélique du rejeton, lui propose un contrat pour la sortie d'un premier album. Buckley prend son temps pour former le groupe qui l'accompagnera dans cette aventure qui le mènera à traverser tous les USA et une partie de l'Europe.
En Aout 1994 sort donc "Grace", le succès est au rendez vous ainsi que l'estime des plus grands, Jimmy Page lui transmet ses félicitations personnelles en saluant l'un des plus grand chanteur de ces vingt dernières années. L'idolé remercie l'idolâtre...
"Grace" est un coup de poing dans un gant de velours porté au cœur de chacun. Cet album agit comme un pansement que l'on porterait à une grande cicatrice mais que l'on arracherait tout aussi vite de peur de voir disparaitre la blessure et donc l'évènement qui en a été la cause.
Les dates de promotion permettent au jeune fougueux de rencontrer son public. Le feeling passe et des captations seront publiées, comme celle dans ce théâtre dont lui avait parlé sa mère, ce music-hall qui était devenue la maison d'Edith Piaf, L'Olympia.
En 1997, entre les prises de son second opus, Jeff Buckley se détend en écoutant Led Zeppelin. Il décide de se baigner habillé sur le bord du Mississipi. Un bateau à roues passe, le corps du chanteur sera retrouvé six jours après dans le fleuve.
Le fils prodige a rejoint son père...
Pour info, vous trouverez, chez votre disquaire préféré, la version collector de l'album comprenant deux CD et un DVD sur la réalisation de ce chef d'œuvre.
Jeff Buckley : Lilac Wine
Le Site Officiel: www.jeffbuckley.com
La Page Myspace: www.myspace.com/jeffbuckley
Leonard Cohen : Songs Of ...
Il est des mélodies ancrées dans la mémoire collective. De ces chansons qui nous laissent sans voix, dans une sorte de béatitude toute naturelle. Un charme opérant à la première seconde, au premier arpège, aux premières paroles qui sortent de cette voix basse qui nous chuchote les maux de l'amour, les maux d'un monde dans lequel nous évoluons.
Leonard Cohen, avant de découvrir sa passion pour les musiques, a écrit de nombreux poèmes et romans. Québécois littéraire, il s'empare d'une guitare folk et livre son "Songs Of leonard Cohen" en toute simplicité en 1967, à la veille de l'an 68 qui le fera connaitre auprès de cette jeunesse avide de liberté et de rêves de paix. Cette jeunesse se reconnait dans ses chansons et l'album devient l'un des plus illustre album de la mouvance folk.
De "Suzanne" à "One Of us Cannot Be Wrong", en passant par l'emblématique "Sisters Of Mercy", tout dans cet opus montre l'étendue des talents du compositeur, auteur et interprète.
Plus tard, il écrira d'autres perles telles que le "Hallelujah" repris par le fils d'un de ses camarades de route folkeuse, Jeff Buckley.
Ses apparitions en public sur le sol français est rare, mon intention est de vous inviter à vous ruer sur les quelques places restantes pour la soirée qui lui est consacrée le Mardi 22 Juillet au Festival de Jazz de Nice. D'autre part, "Leonard Cohen: I'm Your Man", un film dédié à l'homme de lettres et de musiques sort en DVD d'ici quelques semaines.
Leonard Cohen : Suzanne
Le Site Officiel: www.leonardcohen.com
La Page Myspace: www.myspace.com/leonardcohenimyourman
Nice Jazz Festival 2008
Chaque année, depuis trois ans, je me rends à mon pèlerinage niçois durant le mois de Juillet. Il y a deux ans, j'ai pu découvrir sur scène une Betty Lavette en grande forme, mais aussi retrouver celle que j'avais sonorisé, la grande Suzanne Vega. L'an dernier un aller retour express pour voir "en vrai" celui qui a habité mon Ipod pendant des mois: Donavon Frankenreiter.
La société de production de concerts, Gerard Drouot est le nouveau patron du Festival qui avait perdu un peu de son panache Jazz durant quelques années. Pour fêter dignement les 60 bougies du Festival à Cimiez, la programmation s'est recentrée sur les notes bleues et les mesures plus sophistiquées, tout en gardant un côté Pop sur certains choix d'artistes.
Le cru 2008 étant ce qu'il est, divin, je me suis décidé à acheter un forfait pour les quatre premiers jours. Au programme, Stacy Kent, Rufus Wainwright, Archie Shepp, Avishaï Cohen (que j'ai déjà vu au Blue Note à New York), Barbara Hendricks, Hocus Pocus, George Benson, Peter Von Poehl, Diana Krall, Maceo Parker (croisé durant deux soirs lorsqu' avec les DooD nous assurions sa première partie) et la légende Leonard Cohen.
Après cela, vous me direz que je pourrai peut être avoir une mise en bouche à Juan Les Pins pour découvrir Sharon Jones et ses Dap-Kings ? C'est, en effet, une probabilité...
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