dimanche 7 septembre 2008

Coldplay Lyon !!!



Tout d'abord commencer avec cette ville qui, malgré une grève des transports en commun, est sublime avec ses rues piétonnes propres, ses habitants agréables et tout cela avec des transports inexistants... Ça laisse songeur sur le fait que Marseille soit en compétition avec Lyon, Bordeaux et Toulouse pour être la référence culturelle de l'Europe en 2013...
Coldplay jouait donc le soir même à la Halle Tony Garnier. Un endroit fermé dont la profondeur effraie lorsque l'on s'engouffre dans l'enceinte. Les gradins et la scène sont aussi distant que le plus haut fauteuil se trouvant au virage sud et son alter égo du virage nord. Les virages étant la norme marseillaise de mesure (attention, je risque d'être déplaisant).
Une fois assis, je constate qu'une avancée a été placé à deux mètres de ma position. Une estrade où sont posés deux micros, 3 boites de directs pour brancher tout genre d'instruments. Coldplay ferait une échappée de l'énorme scène que ça ne m'étonnerait pas...
Mais laissons les fantasmes faire leurs boulots dans ma petite tête.
Après une première partie au son catastrophique et durant laquelle le guitariste des Strokes nous a présenté son dernier opus que je n'achèterai pas, le calme revient avec une bande son que Brian Eno aurait pu signer. Une trentaine de minutes de zenitude ambient. Cette bande son idéale pour un changement de plateau long est suivie par un titre de Snoop Dog ... Puis par une valse de Strauss. On sent la pointe d'humour toute anglaise de Coldplay.
Le noir se fait et retentit "Life In Technicolor", le public se lève, tape des mains et à l'entrée de la batterie, la lumière explose littéralement. Le groupe prend un sacré plaisir à enchainer les titres. Souvent ils se resserrent, s'amusent à se retrouver à trois autour du batteur. Une vision qu'ils ne nous avaient pas offerte au cours de la précédente tournée. Des supposées tensions avaient même créé un buzz de split du fait que chacun des musiciens restaient à leur place sans même un regard aux autres membres du groupe. Cette ambiance est nettement plus chaleureuse. Les musiciens prennent un réel plaisir. Chris Martin joue moins des claviers,et confirme sa position de front man. Après une heure de concert, et un "Viva La Vida" dont le public hurle le gimmick final à faire résonner tout Lyon, les musiciens se délestent de leurs instruments et tapent un sprint. Ils traversent la longue Halle pour atterrir à deux mètres de moi pour un petit moment acoustique... le rêve !!!


Un "Scientist" acoustique, guitare, tambourin et harmonica à la limite de l'improvisation, un regard échangé avec deux des membres du groupe et retour sur le vaisseau révolutionnaire des anglais pour un final qui enchaine les tubes et un lachage de confettis en forme de papillons. Un rappel avec un "Yellow" sans ballon jaune. Voilà que résonne la fin de "Death And All His Friends" avec ce gimmick répétitif. La salle s'allume nous demandant de regagner l'extérieur et la pluie battante qui semble, avec ses coups de tonnerre, applaudir la prestation rageuse du groupe.
Pour saisir l'ambiance, voici un cour extrait d'un début de concert.

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