jeudi 22 mai 2008

Jeff Buckley : Grace



La transition avec le post précédent, dédié à Leonard Cohen est plus qu'une évidence. Elle est le légue d'une génération à une autre. Jeff Buckley, fils de Tim Buckley et de la chanteuse Mary Guibert publie son premier et dernier opus de son vivant en 1994. il porte le titre le plus symbolique qui soit, celui qui pose l'ambiance sans une once de prétention, "Grace".
Les 10 titres qui sont à l'intérieur révèle la voix, le génie de la composition d'un homme d'une vingtaine d'année bercé par les mélodies de son père qu'il n'a croisé que deux fois dans sa vie de jeune garçon. Tim Buckley disparait à 28 ans d'une overdose laissant derrière lui une série de chansons folks qui berceront le jeune Jeff alors agé de neuf ans.
Plus tard, et après avoir dévoré les Beatles, Simon and Garfunkel ou Joni Mitchel, il découvre l'électricité du rock avec Led Zeppelin, tout en savourant les moments passés avec sa mère qui lui interprète au piano du Edith Piaf, la voix de cette France qu'elle affectionne tant.
Jeff Buckley se fait remarquer lors d'une soirée hommage à son père. Le label Columbia, sentant le talent et la voix angélique du rejeton, lui propose un contrat pour la sortie d'un premier album. Buckley prend son temps pour former le groupe qui l'accompagnera dans cette aventure qui le mènera à traverser tous les USA et une partie de l'Europe.
En Aout 1994 sort donc "Grace", le succès est au rendez vous ainsi que l'estime des plus grands, Jimmy Page lui transmet ses félicitations personnelles en saluant l'un des plus grand chanteur de ces vingt dernières années. L'idolé remercie l'idolâtre...
"Grace" est un coup de poing dans un gant de velours porté au cœur de chacun. Cet album agit comme un pansement que l'on porterait à une grande cicatrice mais que l'on arracherait tout aussi vite de peur de voir disparaitre la blessure et donc l'évènement qui en a été la cause.
Les dates de promotion permettent au jeune fougueux de rencontrer son public. Le feeling passe et des captations seront publiées, comme celle dans ce théâtre dont lui avait parlé sa mère, ce music-hall qui était devenue la maison d'Edith Piaf, L'Olympia.
En 1997, entre les prises de son second opus, Jeff Buckley se détend en écoutant Led Zeppelin. Il décide de se baigner habillé sur le bord du Mississipi. Un bateau à roues passe, le corps du chanteur sera retrouvé six jours après dans le fleuve.
Le fils prodige a rejoint son père...



Pour info, vous trouverez, chez votre disquaire préféré, la version collector de l'album comprenant deux CD et un DVD sur la réalisation de ce chef d'œuvre.

Jeff Buckley : Lilac Wine


Le Site Officiel: www.jeffbuckley.com
La Page Myspace: www.myspace.com/jeffbuckley

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah que dire de cet album... un de mes préférés... de ma longue discographie (enfin je pense que tu bas tous les records toi! lol)

Un album absolument sublime! que tout le monde devrait avoir chez soi! "Hallelujah" c'est mouchoirs garantis à chaque fois!

Allez bonne soirée! à bientôt @OCD. Cheers. Céline.